Les Vampires de Manhattan
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À Manhattan ou à Rio, en Balenciaga ou en Prada.
 
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 .RENCONTRE AUTOUR D'UN MANHATTAN. [EDEN MACK]

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MessageSujet: .RENCONTRE AUTOUR D'UN MANHATTAN. [EDEN MACK]   .RENCONTRE AUTOUR D'UN MANHATTAN. [EDEN MACK] Icon_minitimeSam 15 Jan - 14:44

Après sa rencontre avec le curieux Joshua, Cecilia revint dans la cour extérieure de Duchesne ou elle ressortit son Blackberry pour naviguer sur Google Map et ainsi retrouver l’adresse du Bloomingdale’s. Arrivée sur le trottoir bordant le lycée, elle héla un taxi qui s’arrêta devant elle dans un crissement de pneu. Elle s’y engouffra rapidement, car elle avait déjà trop tardée et estimait s’autoriser au moins deux heures de shopping avant de rentrer à son hôtel particulier et de se préparer pour se rendre au Block 122 en ce vendredi soir. La jeune fille regarda le paysage new-yorkais défiler devant ses yeux tandis que le taxi slalomait dans les rues encombrées. Soudain, le conducteur klaxonna un piéton qui faillit se faire écraser. Cecilia sourit. Elle adorait la ville, maintenant qu’elle y était installé depuis quelques jours et que la haine envers ses « parents » n‘occultait pas tous le reste. Avec ses hauts gratte-ciels, ses piétons qui se déversaient par milliers dans les rues et, oui, la mode qui y occupait une place très importante, si ce n’était pas primordiale, Manhattan était définitivement le cœur du monde.

Arrivée à destination, l’adolescente paya le chauffeur avec un pourboire plus que généreux et descendit dans la rue. Cecilia passa les portes du Bloomingdale’s et, de suite, une vendeuse vint la voir. Bien sûr, en la voyant, n’importe qui se doutait que cette jeune fille avait définitivement de l’argent. Donc la vendeuse prit une voix mielleuse pour lui proposer son aide, ce à quoi Cecilia répondit qu’elle se débrouillerait toute seule, mais n’hésiterai pas à venir la voir dans le cas échéant. Elle observa les alentours et se rendit vers les rangées de robes. Il y en avait pour tous les goûts. Du Chanel à Dior, en passant par du Versace. Elle toucha les tissus soyeux et le goût du luxe s’imprégna sur ses doigts. Elle n’était pas pour ainsi dire une « shopaholic », mais comme toute bonne fille qui se respecte, elle aimait magasiner. Surtout pour une bonne occasion telle que sa première sortie en boite qui n’allait être autre que le plus prisé et le plus fermé des clubs de ce moment. Le Block 122.

Bref, elle parcourut les rangées et prit quelques robes, des chaussures, des sacs à main, des bijoux. Une fois qu’elle était partie, c’était pour un long moment. La vendeuse ne savait plus ou donner de la tête, tellement qu’elle demanda l’aide d’une autre pour satisfaire les exigences de sa cliente pointilleuse. Après avoir essayé non pas moins d’une centaine de robes, elle en acheta le tiers. Ce n’était pas que les autres ne lui allaient pas, car toutes les robes mettaient en valeur son physique d’enfer, mais Cecilia avait un style capricieux. « Non, trop court. Trop coincé. Un peu trop long. Vulgaire, » et la liste s’allongeait... Satisfaite lorsqu’elle eut dépensé le montant équivalent au salaire moyen d’une personne en Amérique du Nord, elle sortit avec ses dizaines de sacs. Non pas sans mal, car elle avait de la misère à ne pas s’écrouler en-dessus, mais la vendeuse se chargea de lui appeler un taxi. Lorsque le chauffeur arriva, elle lui demanda d’une voix autoritaire de mettre ses achats dans le coffre arrière et ouvrit la portière pour entrer dans l’habitacle. Enfin, elle pouvait rentrer.

Le taxi jaune se stationna devant son immeuble et lorsque le chauffeur vint lui ouvrir la portière, la jeune fille lui paya le double de ce qu’elle lui devait en le remerciant d’un sourire pour son aide. Puis le portier s’occupa de monter ses sacs à l’étage qu’elle partageait avec sa nourrice. En regardant la suite, elle se rendit compte que malgré qu’il soit luxueux et décoré avec bon goût (le designer d’intérieur d’Amelia s’en était occupé avant son arrivée), la place paraissait vide et impersonnelle. Trop d’espace pour seulement deux personnes. Elle soupira et chassa ses pensées pour appeler d’une voix forte Rosa qui se pointa devant elle.

- Je meurs de faim... Le dîner est prêt?

- Non, mademoiselle Cecilia. J’ai préféré attendre que vous soyez...
- Très bien, la coupa-t-elle. Commandez des sushis, alors.

Rosa acquiesça de la tête et s’en alla. Cecilia laissa ses sacs devant l’hall d’entrée et traversa le couloir qui l’amenait jusqu’à sa chambre. Elle se déshabilla et alla prendre un bon bain parfumé à l’orange pour se détendre. La jeune fille n’en sortit que lorsque le bout de ses doigts devint fripés et que l’eau brûlante devint froide. Elle s’enveloppa d’une serviette tiède, laissa l’eau du bain s’écouler et éteignit la lumière derrière elle. L’adolescente s‘habilla d‘un peignoir, et revint dans le hall d’entrée pour rappeler Rosa pour qu’elle s’occupe de transporter les sacs de shopping dans sa chambre. Ensuite, elle lui demanda de sortir les vêtements, sacs à main, chaussures et bijoux des sacs et de les éparpiller sur son lit king size pour qu’elle puisse choisir sa tenue pour la soirée. Évidemment, Rosa connaissait le secret des Vanderbilt et elle aurait préféré mourir que d’avoir la disgrâce de le révéler, donc l’adolescente lui fit part de ses projets:

- Je passerais la soirée au Block 122. Ce club est vraiment fermé et accueille parmi ses clients beaucoup de Sang Bleus donc j’y serais admise.
- Oui, mademoiselle.
- Donc tu comprends qu’il me faut une tenue qui soit plus qu’acceptable...


Rosa acquiesça de la tête. Elle savait que sa maîtresse était perfectionniste, et dure, et froide, mais en la regardant grandir et s‘épanouir, elle s’était également rendu compte que cette surface cachait un être tendre et sensible. Cecilia se montrait aussi hautaine et méprisante que parce qu’elle craignait de souffrir. Cette pauvre enfant n’avait pas eu une enfance heureuse avec la présence parentale, et avait été élevé dans une éducation stricte qui ne lui permettait pas le plaisir de jouir de sa jeunesse. Maintenant qu’elle se trouvait à être débarrassé de ses parents presque définitivement, elle comprenait parfaitement son désir de prendre sa vie en main et de faire ce qu’il lui plait. Puis, Rosa avait le pressentiment qu’avec cette héritage Sang Bleu qui lui incombait désormais, sa vie n’irait qu’en se compliquant davantage. Elle sentait que cette enfant allait avoir un sombre destinée même si elle ne le savait pas encore...

Cecilia promena un regard minutieux sur les vêtements étalés sur le lit et décida d’opter pour une robe noire striée de rayures à paillettes argentées qui lui arrivait à la mi-cuisse. Elle la prit nonchalamment et demanda à Rosa de lui trouver une paire d’escarpins qui irait bien avec sa tenue pendant qu’elle se changeait. Sans pudeur, elle se dévêtit de son peignoir en soie couleur encre pour enfiler la robe. Rosa l’avait en quelque sorte élevé et avait eu bien des occasions de la voir toute nue, donc elle n’était nullement gênée de sa présence. Et ce n’était pas comme si elle avait honte de son corps... Bien entendu, la robe lui alla comme un gant, et elle se mit aux pieds la paire de sandales que lui tendait Rosa avec patience. Puis, la jeune fille alla s’observer devant son miroir en pied à monture dorée et nota que cette tenue n’était ni trop osée, ni trop coincée. Ni super voyante, ni très discrète. Bref, elle était satisfaite. Elle décida de se faire un maquillage léger en mettant deux couches de mascara sur ses longs et épais cils foncés et une touche de blush corail sur ses pommettes. Étant donné qu’elle n’avait aucune imperfection et était naturellement belle, elle n’avait guère besoin de plusieurs couches de fards ou de fond de teint qui masqueraient ses traits délicats. Elle déposa sur ses lèvres gourmandes un gloss rouge cerise qui lui donnait une bouche à croquer et releva sa chevelure brune et soyeuse en un chignon haut et sophistiqué. Comme touche finale, elle se vernit les ongles d’un beau rouge sang et décida de ne pas porter de bijou, car la robe en elle-même en était un. Cecilia empoigna une pochette argenté nouvellement acquise ou elle entassa une carte d’identité, son portable et son gloss, et s’aspergea de son parfum préféré.

Spoiler:

- Vous êtes magnifique, mademoiselle.
- Merci, Rosa.


Elle allait sortir de la chambre, mais se retourna vers sa bonne pour ajouter:

- Ne m’attendez pas, car je reviendrais assez tard.
- Mais, mademoiselle...
- Oui, Rosa?
- Vos sushis...
- Je n’ai pas très faim, merci.


Rosa hocha la tête et entreprit de ranger les achats. Ce n’était pas la première fois que sa protégée changeait d’avis aussi rapidement. Cette petite était décidément très imprévisible...

Lorsqu’elle sortit de l’hôtel, elle héla un taxi dans lequel elle s’engouffra en indiquant le Block 122 comme adresse. Étant donné qu’à cette heure avancée de la soirée, les rues étaient gravement achalandées car les New-yorkais sortaient s’amuser en ce début de weekend, le trajet prit un certain temps. Enfin, le taxi se stationna devant la boîte. En sortant du véhicule, elle remarqua le club à côté duquel se trouvait le Block, The Bank selon l’enseigne, ou s’alignait une longue file d’attente ou s‘alignaient des gens du style de la fille qu’elle avait rencontrée un peu plus tôt dans la semaine. Comment s’appelait-elle déjà? Schuyler?! L’adolescente ne se creusa pas les méninges, car de toute façon, cela n’avait pas d’importance. Cecilia alla devant les portes du Block ou deux vigiles en gardaient l’accès fermé par un cordon de velours rouge.

- Bonsoir, dit-elle impassiblement.

Les vigiles lui demanda sa carte d’identité, et elle leur obéit en la sortant de sa pochette. En voyant son nom, ils portèrent leur attention sur une liste et la laissa passer sans dire un mot. Cecilia sourit et entra dans le club qui, dès l’ouverture des portes, laissa entendre la musique techno qui crachait des hauts parleurs. Elle se faufila parmi la marée humaine qui semblait avoir envahi la piste de danse jusqu’au bar ou elle commanda un Manhattan. Rien de mieux qu’un cocktail de whisky mélangé à du vermouth rouge et de l’aromatic bitter pour bien commencer la soirée. Bien sûr, elle n’avait pas 21 ans, donc n’était supposément pas admissible dans les clubs et ne pouvait commander de l’alcool, mais au Block, cela était permis, car le personnel savait qu’il valait mieux satisfaire les clients... D’ailleurs, le barman lui apporta son verre en lui servant en prime un clin d’œil. Cecilia lui offrit un sourire magnifique en retirant sa cerise du cocktail et en la portant à sa bouche d'un geste qui sous-entendait qu'elle avait remarqué qu'il le draguait. *Mignon. Peut-être que...* Malheureusement, quelqu’un la bouscula et interrompit son début de flirt...
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