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| Sujet: Why we can't be just friend ? [Théodora] Lun 28 Juin - 6:01 | |
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"L'amitié n'est pas toujours chose facile. Il faut faire attention à tout le monde dans cette histoire ..." J'avais envie de m'informer un peu. Et puis surtout me retrouver au calme, je l'avoue. J'avais donc sauté dans un taxi et je lui avais demandé de m'emmener au Block 122. Il paru surpris en me voyant en jean et baskets mais il ne dit rien, voyant là où j'habitais avec mes cousins. En effet, il faut bien l'avouer, son propre hôtel privé, ça faisait vraiment branché et, je l'admet, un peu riche. Mais j'adorais cet hôtel. Enfin bref, je ne vais pas m'étendre sur ma petite vie de château mais plutôt vous racontez ce qui se passa après. Donc comme dit plutôt, j'avais sauté dans un taxi et je me dirigeais vers le Block 122 et surtout le Sanctuaire. Une bonne vingtaine de minutes plus tard et autant de feux rouges, le taxi me déposa et je le payais avec un bon pourboire. Le conducteur me regarda, éberlué mais réussit à balbutier un pauvre remerciement qui était de circonstances si vous voulez mon avis. Je lui souris et sortis de la voiture. Je marchais d'un pas décidé et passais devant la longue file d'attente. Le videur me regarda puis me laissa passer sans que je montre ma carte. Je venais là tous les jours et tout le monde me connaissait et malgré ma tenue peu appropriée, on me laissait toujours passer. Je lui souris et entrais d'une démarche de reine, la tête haute. Je traversais la salle d'un pas rapide et passais une porte en bois massif que personne ne voyait à part ceux qui savaient où elle était. Etrange d'ailleurs comme coïncidence. Mais j'étais habituée. Ces humains ne remarquaient jamais rien. Je passais la porte et appelait l'ascenseur qui ne tarda pas à arriver. J'y entrais et cliquais sur le seul bouton : sanctuaire. Aussitôt, l'ascenseur s'enfonça dans les profondeurs de New York. La porte s'ouvrit et je passais le seuil de mon endroit préféré. Tout était rempli de livres et on voyait les anciens Intermédiaires s'afférer partout. Je passais outre mesure mais saluait quand même celui qui aurait dû être le mien. Je lui fis la bise et lui souris avant de m'en aller dans une autre partie de l'immense bibliothèque. Je pris mon livre préféré dans les rayonnages c'est à dire "Les oiseaux se cachent pour mourir" et je me plongeais dans la merveilleuse histoire de Meggie et du père Ralph. Je lus comme d'habitude le synopsis que j'adorais. Voici ce qu'il disait : "Selon une légende, il est un oiseau qui ne chante qu'une seule fois de tout sa vie, plus suavement que n'importe quelle créature qui soit sur terre. Dès l'instant où il quitte le nid, il part à la recherche d'un arbre aux rameaux épineux et ne connaît aucun repos avant de l'avoir trouvé. Puis, tout en chantant à travers les branches sauvages, il s'empale sur l'épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s'élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l'alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix. Le monde entier se fige pour l'entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n'est atteint qu'aux dépens d'une grande douleur... Ou c'est du moins ce que dit la légende."Aussitôt que j'eus fini, je me plongeais dans le début de l'histoire que je connaissais presque par coeur. J'entendis soudain des bruits de pas à côté de moi puis quelqu'un qui s'asseyait. Qui osait venir me déranger ?! Je levais la tête et la tournais vers l'innoportun. Je la reconnus et lui souris tout en disant : -Théo ! Salut. |
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