Dylan Ward

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Il est beau et il le sait. Il porte les cheveux courts. Il pourrait les porter longs mais le court lui va mieux, et c’est bien plus rapide à coiffer le matin. Il les a châtains clairs et souvent en bataille. Parce qu’il ne les coiffe pas et n’en prend pas soin. Ce n’est pas tellement important. Il porte souvent une barbe naissante par flemme de la raser. Il attend donc quelques jours avant de le faire. Il a un sourire séducteur. Hors de question de s’attacher, il n’aurait plus sa liberté… enfin bref, il est beau. De part son sourire enjôleur et charmeur, ses charmantes pommettes qui montrent une petite fossette lorsqu’il sourit, si tant est qu’il sourit. Il possède des yeux bleus azurs envoutants dont il se sert pour draguer - enfin c'est vite dit qu'il drague - rien de tel qu’un plongeons dans le regard de l’autre pour le faire craquer. Sa tenue préférée reste le jean et la chemise. Tenue qu’il affectionne et qu’il met pour aller à l’Ecole. Son jean est, la plupart du temps, troué aux genoux pour lui donner cet air de petite racaille. Sa chemise souvent entrouverte pour montrer les pectoraux qu’il peut avoir et ceux sans faire de sport, messieurs.

Que serait la vie sans un peu de mystère? C'est pour cette raison que Dylan aime les secrets. Cache des choses, ne dévoile que très rarement ses intentions et ses idées. Le Mystère donne un peu de piment à la vie et puis, il peut mieux attaquer ses ennemis comme ça. Moins on en sait sur lui, mieux il se porte. La discrétion, toujours la discrétion. Il ne parle peu, cela en va de soit. Parler pour ne rien dire, il déteste ça. C'est si... désespérant, chiant et ennuyeux, d'écouter quelqu'un raconter sa vie juste pour se faire remarquer. Rien de tel que le silence... ou alors parler, mais pour dévoiler des choses intéressantes. Et rien d'autre! Dylan peut paraitre assez froid et sec de loin, il n'aime pas se mélanger aux autres, il est assez introverti et n'ira pas voir les autres par lui-même. Il préfère rester loin, observer, écouter & analyser. Plongé souvent dans son esprit, il aime divaguer et s'inventer des rêves irréalistes, parfois. Observer les étoiles et rêvasser est sûrement l'une de ses activités favorites et au moins, personne ne l'y embête. Ce qui est du plus surprenant, c'est que, même si Dylan est quelqu'un de peu démonstratif, il adore l'aventure. Aller plus loin que ce dont est capable, découvrir de nouvelles choses et de nouveaux lieux. Toujours partant pour une virée que l'on pourrait appeler touristique, il ne dira jamais non à une aventure, même dangereuse. Il n'a peur de rien sauf des fourmis.

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ET VOUS

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Je n’aime pas parler de ma vie, c’est rare quand ça m’arrive mais parait-il que je dois le faire. Mais bon, je suis discipliné, je vais donc le faire. Une seule petite fois. Alors ouvrez bien vos mirettes parce que je ne le redirais pas. Je suis né dans l’Oregon. D’un papa, Anthony Ward, avocat à la cour, et d’une maman, Astoria Ward, commerciale pour une société agro-alimentaire spécialisée dans la viande de bœuf. Depuis peu, je comprends pourquoi ma mère travaille là-dedans, bref passons. Mes parents , tous les deux très occupés n’étaient pas souvent là. Mais bon, je ne m’en plains pas j’avais beaucoup de liberté comme ça. Et puis, grâce au travail de ma mère on a souvent déménagé. Je crois qu’en quinze ans de ma vie, j’ai vu plus de villes à moi tout seul qu’en tous les Américains réunis. Je suis même parti habiter en France. Bon, cette période je ne m’en souviens pas, je n’avais qu’un an. Sinon j’ai vécu à Las Vega, à Dallas et même à Los Angeles. J’ai passé plus de temps à Los Angeles que dans les autres villes.

Je suis donc né en Oregon, l'état au nord de la Californie. Je n’y ai vécu qu’un an, mes parents ont déménagé en France pour le travail de ma mère. J’avoue je n’ai jamais compris pourquoi en tant que commerciale, ma mère devait changer souvent d’endroits mais cela ne m’a jamais vraiment dérangé. Même si je ne suis pas du genre à travailler comme un dingue, j’aime bien découvrir de nouvelles choses et connaitre de nouvelles cultures. Ce que je pouvais faire en déménageant. Mais ce n’est pas pour ça que je parle parfaitement bien le français. En réalité je suis parti de Paris je n’avais que trois ans. Je barragouine quelques mots comme « bonjour » et « au revoir » mais cela ne va guère plus loin, mais cela n’empêche que la France, du peu que je m’en souvienne – surtout par les photos de ma mère – est un beau pays. Nous sommes repartis aux Etats-Unis. A Dallas. On n’y est pas resté longtemps. A peine un an. Je me souviens que je n’aimais pas cet endroit. Trop chaud sans doute. Et puis, je ne m’y sentais pas à l’aise. Oui, je sais à quatre ans ressentir des choses comme ça, c’est étrange mais pourtant, je me souviens que je n’aimais pas cet endroit ou peut-être parce que ce fut mon père qui me l’a raconté, il y a quelques mois ? Nous nous sommes ensuite retrouvés à Las Vegas. La ville des casino. Je me souviens que je voulais toujours accompagner mon père lorsqu’il partait jouer là-bas. Il n’a jamais voulu. Pourtant, je suis fort en carte, j’aurais pu le faire gagner. Mais bon… C’est aussi à cette période où j’ai commencé à partir dans un chemin tout sauf droit. En zigzag. Mes parents étaient rarement là et je passais mes soirées dehors. A trainer. A faire tout et n’importe quoi. Je piquais les enjoliveurs mais aussi les insignes de voitures. Vous savez ? Les trucs en métal collés sur le capot de la voiture. Ça m’éclatait de piquer ça. J’en faisais la collection. Je me souviens aussi que je les inversais. Je mélangeais les plaques d’immatriculations aussi. Je ne compte plus le nombre de fois où le sheriff de la ville m’a ramené chez moi. Pourtant je n’étais pas très vieux à l’époque, huit ans. Mais il fallait bien que je m’occupe. Je crois que c’est pour ça que nous avons à nouveau déménagé. A Los Angeles cette fois-ci. J’avais neuf ans. Ce qui est bien avec L.A c’est que c’est une très grande ville et les insignes de voitures, il y en avaient un peu partout. Il n’y avait qu’à l’école que je ne faisais pas de conneries. En même temps, on n’avait pas tellement le temps. Entre les mathématiques et la lecture, il n’y avait pas de place pour s’amuser. Je trainais dans les rues après l’école. De toute façon, mes parents n’étaient pas là alors ça ne les ennuyaient pas… enfin c’est ce que je croyais à l’époque. Je pense que l’on est naïf quand on est petit. A onze ans, mon père m’a donné un coup de massue. Enfin pas un vrai, c’est une image. Il m’a envoyé à l’école militaire. Enfin non. Il m’a préparé pour partir à l’école militaire. Moi qui piquaient les plaques d’immatriculations me retrouver à l’école militaire. C’était bien ma veine ça… j’ai pesté pendant un an mais rien n’y a fit. A douze ans, j’entrais à l’école militaire de Los Angeles.

« Oui mon Général ». Si je vous jure, on disait toujours ça là-bas. J’ignore si j’y ai appris quelque chose mais je sais que grâce à l’école militaire – ou à cause – je me suis renfermé, jusqu’à ne plus me dévoiler. Je garde les secrets mieux que quiconque. C’était comme ça là-bas. Les règles toujours les règles. Pour éviter de les franchir, je ne faisais plus rien. Et puis, c’est devenu ma première nature. Le grand mystérieux qui semble n’aimer personne. Pourtant, ce n’est pas vrai. J’aime beaucoup de monde, sauf ceux qui m’emmerdent. Je suis resté deux ans à l’école militaire et là je dois dire merci grand-père. Homme prétentieux mais surtout très riche. Je ne l’ai vu que très rarement mais je l’aime bien comme homme. Monsieur Ward. J’ignore comme il a fait sa fortune, en fait je crois que je ne préfère pas le savoir, mais toujours est-il que grâce à lui, j’ai quitté l’école militaire. Il m’a fait entrer à Duchesne. Une école pour l’élite ou les riches. J’ai de nouveau déménagé. A New York cette fois-ci. Oui, l’école se situe là-bas. Dans le quartier de Manhattan. Nous sommes donc partis, mes parents et moi pour New York, habiter près de chez mon grand-père. « Au moins, ça lui donnera l’occasion de me voir » qu’il a sorti à ma mère lorsque cette dernière trouvait cela un peu scandaleux de passer outre son autorité en ce qui concernait mon éducation. Je crois que je l’adore mon, grand-père. Là-bas je m’y suis fait quelques amis. Peu. Je ne suis pas du genre à aller vers les autres, même si je suis loin d’être asocial mais comme je suis discret, personne ne me remarque ou si, mais je dois leur faire peur. Quelqu’un qui ne dit rien ça fait peur. Très peur… enfin bref, mes amis Oliver, Théodora et Bliss, c’est ce que j’ai de plus cher alors j’en prends soin. Enfin j’essaie^^. Tout allait bien dans le meilleur des monde, c’est ce que l’on aurait pu croire. Un jour d’été, il y a eu cette fameuse réunion du Comité. J’y fut convié. Je dois dire que ça m’a laissé de marbre ce que j’y ai appris. C’est étrange, j’avais l’impression de le savoir… mais au moins je comprends pourquoi je mange des steaks quasiment crus. Et puis…. Je me suis rapproché de Bliss. La jolie Bliss. Si on peut appeler ce qu’il s’est passé entre nous, une aventure alors notre aventure fut de très courte durée mais inoubliable. Surtout pour moi. Elle ? Je ne sais pas. C’est étrange quand je la voie j’ai le cœur qui bat plus vite que la normale. En fait, notre « pseudo relation » n’a duré qu’un soir. LE soir. Celui qu’il ne fallait pas. Aggie est morte. C’était une fille de notre lycée. Et manque de bol, on m’a accusé du meurtre. Moi ? Dylan Ward accusé du meurtre. C’est bien ma veine. J’étais sur les lieux du crime, ils en ont déduits que ce fut moi qui l’est tué. Bliss n’a jamais pu confirmé qu’elle était restée avec moi toute la soirée. Pourtant, c’est vrai je ne l’ai pas quitté. C’est peut-être pour ça que notre relation s’est finie là où elle n’avait même pas commencé. Mais je sais que je n’ai rien fait. J’ignore qui c’est mais on cherche. Théo, Oliver et Bliss cherchent. Théo veut m’innocenter mais j’ignore comment elle va s’y prendre. Ce n’est pas gagné.. mais je ne désespère pas, on finira par le prouver. J'espère en tout cas, parce que la surveillance c'est bien jolie mais bon, je peux pas être là où je veux et quand je veux. Je suis obligé d'être chez moi tous les jours à la même heure. Le seul avantage à ça, c'est qu'il y a des cours que je loupe, trop la classe.. enfin, je m'ennuie quand je suis chez moi quand même et j'avoue je préfèrerais être au lycée plutôt que chez moi.